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Leptis Magna  (Autoproduit)  mars 2013

Ma collègue se posait la question la dernière fois, normal que je la rapporte ici : "est-ce l’album de la maturité ?" Franchement, aucune idée. Oh, et puis au diable l’avarice, on va dire que oui ! Carrément, la maturité maturante arrivée à sa juste maturation, se délectant des saveurs du lobe mêlées aux effluves de la rythmique.

Des rockeurs Lyonnais nommés Déjà Vu, et leur troisième album Leptis Magna arrivent juste là tout de suite maintenant (enfin presque). Et rien que le titre lève le voile sur le contenu (ou pas). Leptis Magna est une ancienne cité Lybienne, envahie, détruite, rasée et finalement ensevelie sous le sable Saharien. Une cité de l’Atlantide ensablée redécouverte, pillée puis classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.

L’album serait donc une aventure dans l’imaginaire, un monde où tout serait possible, où les vandales saccagent et les berbères protègent… une belle allégorie de nous, de vous de moi, nos rêves, nos fantasmes engloutis derrière nos frontières d’adultes "est-ce que tu voyais ta vie comme ça il y a vingt ans ?" ("Vaille que vaille").

Tout en rock british et en langue de Robert (parce qu'il faut aussi faire de la pub aux autres, il n’y a pas que Molière qui parlait français), Leptis Magna évoque l’entre-deux âges (aller, entre 25 et 55 ! C’est bon ? Personne n’est vexé ? Hé hé) où les simples hominidés que nous sommes assument leur rêves d’enfants et essaient de les réaliser (au risque d’échouer, mais surtout pour ne pas finir blasé et amer).

Plus précisément, des premières notes rentre-dedans comme un poing sur la table pour "L’homme invisible" "perdu dans la masse", aux mélodies plus pop à scander quand on veut ou on veut ("On délègue on élague"), en passant par les histoires de commerce de l’amour ("Red Light Disctrict Romance"), et les : mais bougez-vous bordel ! A la place de siroter dans les canap’ ! ("Aux armes").

Le sentiment que nous sommes des petits grains de minuscules little bouts de bidules est traité avec désinvolture, des hypocrites réseaux sociaux avec tout plein d’amis inexistants ("Timeline") et des réflexions de fin de soirée sur le pourquoi du comment mais qu’est-ce que je fous là ?

Attention aux délicats de la transition trop facile, ce qui va suivre va vous heurter : Déjà Vu fait dans le jamais vu. Si si, à l’heure de la musique prête-à-porter, de l’immatériel, les mégaoctets et du MP3, Déjà Vu s’associe à huit réalisateurs pour proposer leur décor aux titres. La galette audio est donc jumelée avec une galette DVD, et ça, c’est un risque à prendre. Du gadin solitaire aux gradins saturés, il n’y a qu’un pas que Déjà Vu franchit avec le plus du mieux : les images. Je ne sais pas si ça remplira les gradins, mais ça ne les videra pas ! Je vous laisse découvrir les courts-métrages et clips sur YouTube est ton ami.

Comment ça ? Je me suis trop attachée aux paroles ? Ahem… Pour l’expérience phonologique, j’ai testé l’album dans des micro-foules et à chaque fois, les têtes se retournent, les visages se détendent, les pieds battent la mesure et les esprits dodelinent. Tous les symptômes de la british pop des Beatles décomplexés (quoiqu’au niveau des coiffures, je ne jurerais pas vraiment).

C’est qui ça ? C’est Déjà Vu !

 

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La chronique de l'album eponyme de Déjà vu
La chronique de l'album Roulette Russe de Déjà Vu

En savoir plus :
Le site officiel de Déjà Vu
Le Myspace de Déjà Vu
Le Facebook de Déjà Vu


Nathalie Bachelerie         
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# 28 avril 2024 : Une sélection hebdomadaire fraiche comme le printemps

Ce n'est pas parce que le pays est plongé dans le froid et la morosité qu'il ne faut pas se faire plaisir. Alors, sortons, dansons, rêvons au travers de notre sélection culturelle de la semaine. Pensez aussi à nous soutenir en suivant nos réseaux sociaux et nos chaines Youtube et Twitch.

Du côté de la musique :

"Edgar is dead" de Edgar
rencontre avec Johnny Carwash qui était en concert avec TV Sundaze à Saint Etienne
"J'irais ailleurs" de Les Soucoupes Violentes
"Sublimer" de Marine Thibault
"For once" de Mélys
"Tu sauras pas quoi faire de moi" de Olivier Marois
"Boomerang" de The Darts
nouvel épisode du Morceau Caché, consacré à Portishead
et toujours :
"Génération (tome 1)" de Ambre
"Out" de Fishtalk
"Take a look at the sea" de Fontanarosa
"Venus rising" de Trio SR9 & Kyrie Kristmanson
"Perpétuel" de Vesperine
"Liminal status" de Watertank
"The great calm" de Whispering Sons
"Keep it simple" de Yann Jankielewicz , Josh Dion & Jason Lindner
Quelques nouveautés en clips avec Isolation, Resto Basket, Greyborn, Bad Juice, Last Temptation, One Rusty Band, We Hate You Please Die

Au théâtre :

les nouveautés :

"Capharnaüm, poème théâtral" au Théâtre de la Cité Internationale
"Jean Baptiste, Madeleine, Armande et les autres" au Théâtre Gérard Philipe
"Majola" au Théâtre Essaïon
"Mon pote" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Tout l'or du monde" au Théâtre Clavel
"Dans ton coeur" au Théâtre du Rond Point
"Du pain et des jeux" au Théâtre 13 Bibliothèque
"Vernon Subutex" au Théâtre des 2 Rives
"37 heures" au Théâtre la Flèche
"Fantasmes" au Théâtre La Croisée des Chemins

"Sonate d'automne" au Théâtre Studio Hébertot
"Frida" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses

"Preuve d'amour" au Théâtre du Guichet Montparnasse
"Après les ruines" au théâtre La Comète de Chalons En Champagne
"Objets inanimés, avez-vous donc une âme ?" au Théâtre du Guichet Montparnasse
des reprises :
"Rembrant sous l'escalier" au Théâtre Essaion
"Le chef d'oeuvre inconnu" au Théâtre Essaion
"Darius" au Théâtre Le Lucernaire
"Rimbaud cavalcades" au Théâtre Essaion
"La peur" au Théâtre La Scala
et toujours :
"Royan, la professeure de français" au Théâtre de Paris
Notes de départs" au Théâtre Poche Montparnasse
"Les chatouilles" au Théâtre de l'Atelier
"Tant que nos coeurs flamboient" au Théâtre Essaïon
"Come Bach" au Théâtre Le Lucernaire
"Enfance" au Théâtre Poche Montparnasse
"Lîle des esclaves" au Théâtre Le Lucernaire
"La forme des choses" au Théâtre La Flèche

Une exposition à la Halle Saint Pierre : "L'esprit Singulier"

Du cinéma avec :

"Le déserteur" de Dani Rosenberg
"Marilu" de Sandrine Dumas
"Que notre joie demeure" de Cheyenne-Marie Carron
zt toujours :
"Amal" de Jawad Rhalib
"L'île" de Damien Manivel
"Le naméssime" de Xavier Bélony Mussel
"Yurt" de Nehir Tuna
"Le squelette de Madame Morales" de Rogelio A. Gonzalez

Lecture avec :

"C'était mon chef" de Christa Schroeder
"L'embrasement" de Michel Goya
"Nouvelle histoire d'Athènes" de Nicolas Simon

"Hervé le Corre, mélancolie révolutionnaire" de Yvan Robin
"Dans le battant des lames"' de Vincent Constantin
"L'heure du retour" de Christopher M. Wood
"Prendre son souffle" de Geneviève Jannelle
et toujours :
"L'origine des larmes" de Jean-Paul Dubois
"Mort d'un libraire" de Alice Slater
"Mykonos" de Olga Duhamel-Noyer
"Des gens drôles" de Lucile Commeaux, Adrien Dénouette, Quentin Mével, Guillaume Orignac & Théo Ribeton
"L'empire britanique en guerre" de Benoît Rondeau
"La république des imposteurs" de Eric Branca
"L'absence selon Camille" de Benjamin Fogel
"Sub Pop, des losers à la conquête du monde" de Jonathan Lopez
"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
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"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

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