Pour son troisième album solo, Richard Ashcroft nous offre un son à la fois plus pop et soul avec plus de mélodie, non sans rappelé le style The Verve surtout sur les titres "Music is power" et "Why do lovers ?" qui sonnent comme "Bittersweet symphony".
L'album débute sur un morceau très rock "Why not nothing" très Beatles, pourtant très vite s'engage dans un chemin résolument différent "Break the night without colour". Utilisant le côté sombre de sa voix "Sweet brother Malcom" flirtant entre le timbre de Bono et de Bob Dylan "Words just get in the way", Richard Ashcroft nous envoûte toujours plus, et nous transporte.
L'écriture de l'album est plus mature, les textes sont plus engagés comme "Keys to the world" ou "World keeps turning", la voix est mise beaucoup plus en avant et les guitares sont plus douces et des violons omniprésents créent cette ambiance beaucoup plus mélancolique, le son y est plus pur et moins dur.
Un des plus beaux titres de cet opus est sans conteste le titre "Cry til the morning" qu'on croirait écrit par Coldplay.
Cet album va ravir les fans de The verve. Richard Ashcroft signe ici un album plus personnel, le meilleur de ses albums solos, rempli d'émotions à partager, une pure merveille pour les tympans. |