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The art of fiction  (Rykodisc)  avril 2007

Le nouveau venu d’Angleterre se nomme Jeremy Warmsley. A à peine 23 ans, il fait sensation outre manche en produisant un album inclassable, sorte d’indie-pop-electronica. Avec son look d’adolescent un peu timide, ce jeune anglais de mère française, n’a que peu de choses en commun avec la production musicale actuelle.

Jeune prodige anglais, Jeremy Warmsley sort un premier album iconoclaste The Art Of Fiction, dont il se fait fort d’être également le producteur.

V éritable OMNI (objet musical non identifié) en ces temps de formatage musical, Jeremy se permet l’outrecuidance de faire un bras d’honneur à son époque. Flamboyance, préciosité, exubérance, le risque de tomber dans le grandiloquent et de finir par brasser de l’air est grand. Cependant, Jeremy Warmsley a beau flirter avec la ligne séparant le "juste assez" du "presque trop", il réussit, tel un équilibriste insouciant, à maintenir l’ensemble debout.

Une fraîcheur de premier album où les barrières ne sont pas encore fixées et une insouciance salutaire lui permettent d’exprimer son inventivité débordante. Et alors que toute une génération d’anglais a grandit au son d’Oasis, couplet/refrain répété à l’envie, le jeune Warmsley a pris des chemins de traverse. Citant au passage Talking Heads, Brian Eno, ou Bjork comme influences, ce garçon ne fait décidément rien comme les autres.

La base reste pop mais une pop déstructurée, recomposée et enfin enrobée. Couches superposées, chœurs, sons bizarres, instruments à cordes ou à vent, la panoplie d’éléments utilisés est large. Pourtant sous cette cascade sonore, cet excès de détails, se cachent cependant des mélodies efficaces.

Malgré les rythmes parfois torturés, les structures difficiles à suivre on apprécie la belle folie qui anime le jeune homme. Et si on a parfois l’impression que ça part dans tous les sens, on ne perd jamais réellement le fil. Entre bricolage sur PC et arrangement symphoniques, Jeremy Warmsley a trouvé son équilibre qui lui procure une identité propre.

Le presque easy-listening (dans l’excellence sens du terme), telle la ritournelle pop "I promise" ou "5 verses", côtoie des chansons plus expérimentales tel "Hush" fait d’ambiances et de sons. Sa marque de fabrique consiste en ces ruptures, ces changements de directions soudains qui peuvent donner un effet décousu aux chansons. Mais Jeremy Warmsley sait aussi faire dans la presque simplicité avec "I knew her face was a lie" joué au piano.

Que ce soit avec des textes à la premières personne ou placé comme observateur extérieur, Jeremy raconte de petites histoires, sortant du schéma habituel couplet/refrain et fait des chroniques de la vie ordinaire.

Jeremy Warmsley se fabrique un style personnel, original et vérifie ce vieil adage qui prétend que la valeur n’attend pas le nombre d’années. La profusion peut dérouter au premier abord, on peut risquer l’indigestion, cela peut paraître parfois décousu, mais le jeune homme réussit son pari de ne pas sonner comme les autres et d’accrocher l’auditeur.

Une maturité étonnante pour son age et un sens de la liberté, lui permettent toutes ses extravagances et lui donnent une place à part dans le l’univers musical actuel.

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album Interview de Jeremy Warmsley
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L'interview de Jeremy Warmsley (19 novembre 2008)

En savoir plus :

Le site officiel de Jeremy Warmsley


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Jeremy Warmsley (19 novembre 2008)


# 28 avril 2024 : Une sélection hebdomadaire fraiche comme le printemps

Ce n'est pas parce que le pays est plongé dans le froid et la morosité qu'il ne faut pas se faire plaisir. Alors, sortons, dansons, rêvons au travers de notre sélection culturelle de la semaine. Pensez aussi à nous soutenir en suivant nos réseaux sociaux et nos chaines Youtube et Twitch.

Du côté de la musique :

"Edgar is dead" de Edgar
rencontre avec Johnny Carwash qui était en concert avec TV Sundaze à Saint Etienne
"J'irais ailleurs" de Les Soucoupes Violentes
"Sublimer" de Marine Thibault
"For once" de Mélys
"Tu sauras pas quoi faire de moi" de Olivier Marois
"Boomerang" de The Darts
nouvel épisode du Morceau Caché, consacré à Portishead
et toujours :
"Génération (tome 1)" de Ambre
"Out" de Fishtalk
"Take a look at the sea" de Fontanarosa
"Venus rising" de Trio SR9 & Kyrie Kristmanson
"Perpétuel" de Vesperine
"Liminal status" de Watertank
"The great calm" de Whispering Sons
"Keep it simple" de Yann Jankielewicz , Josh Dion & Jason Lindner
Quelques nouveautés en clips avec Isolation, Resto Basket, Greyborn, Bad Juice, Last Temptation, One Rusty Band, We Hate You Please Die

Au théâtre :

les nouveautés :

"Capharnaüm, poème théâtral" au Théâtre de la Cité Internationale
"Jean Baptiste, Madeleine, Armande et les autres" au Théâtre Gérard Philipe
"Majola" au Théâtre Essaïon
"Mon pote" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Tout l'or du monde" au Théâtre Clavel
"Dans ton coeur" au Théâtre du Rond Point
"Du pain et des jeux" au Théâtre 13 Bibliothèque
"Vernon Subutex" au Théâtre des 2 Rives
"37 heures" au Théâtre la Flèche
"Fantasmes" au Théâtre La Croisée des Chemins

"Sonate d'automne" au Théâtre Studio Hébertot
"Frida" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses

"Preuve d'amour" au Théâtre du Guichet Montparnasse
"Après les ruines" au théâtre La Comète de Chalons En Champagne
"Objets inanimés, avez-vous donc une âme ?" au Théâtre du Guichet Montparnasse
des reprises :
"Rembrant sous l'escalier" au Théâtre Essaion
"Le chef d'oeuvre inconnu" au Théâtre Essaion
"Darius" au Théâtre Le Lucernaire
"Rimbaud cavalcades" au Théâtre Essaion
"La peur" au Théâtre La Scala
et toujours :
"Royan, la professeure de français" au Théâtre de Paris
Notes de départs" au Théâtre Poche Montparnasse
"Les chatouilles" au Théâtre de l'Atelier
"Tant que nos coeurs flamboient" au Théâtre Essaïon
"Come Bach" au Théâtre Le Lucernaire
"Enfance" au Théâtre Poche Montparnasse
"Lîle des esclaves" au Théâtre Le Lucernaire
"La forme des choses" au Théâtre La Flèche

Une exposition à la Halle Saint Pierre : "L'esprit Singulier"

Du cinéma avec :

"Le déserteur" de Dani Rosenberg
"Marilu" de Sandrine Dumas
"Que notre joie demeure" de Cheyenne-Marie Carron
zt toujours :
"Amal" de Jawad Rhalib
"L'île" de Damien Manivel
"Le naméssime" de Xavier Bélony Mussel
"Yurt" de Nehir Tuna
"Le squelette de Madame Morales" de Rogelio A. Gonzalez

Lecture avec :

"C'était mon chef" de Christa Schroeder
"L'embrasement" de Michel Goya
"Nouvelle histoire d'Athènes" de Nicolas Simon

"Hervé le Corre, mélancolie révolutionnaire" de Yvan Robin
"Dans le battant des lames"' de Vincent Constantin
"L'heure du retour" de Christopher M. Wood
"Prendre son souffle" de Geneviève Jannelle
et toujours :
"L'origine des larmes" de Jean-Paul Dubois
"Mort d'un libraire" de Alice Slater
"Mykonos" de Olga Duhamel-Noyer
"Des gens drôles" de Lucile Commeaux, Adrien Dénouette, Quentin Mével, Guillaume Orignac & Théo Ribeton
"L'empire britanique en guerre" de Benoît Rondeau
"La république des imposteurs" de Eric Branca
"L'absence selon Camille" de Benjamin Fogel
"Sub Pop, des losers à la conquête du monde" de Jonathan Lopez
"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
"Anna 0" de Matthew Blake
"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
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