Les composants électroniques dansants joyeusement sur la pochette auraient du me mettre la puce à l'oreille quand au contenu de ce disque.
Imaginez un peu : des amis vous traînent péniblement en boîte un samedi soir. Une de ces boîtes qui se veut hype et qui passe donc de l'électro house branchouille, sur laquelle il est de bon de remuer ses fesses quand on est un jeune parisien dans le mouv.
Problème, vous n'êtes pas assez saoul pour oublier où vous êtes et ce que vous écoutez, donc vous ne vous amusez pas du tout.
Voilà comment on peut résumer la musique de Telex : pénible à écouter, pompeuse, creuse et kitsch à pleurer. Les boîtes à rythmes sont désuettes, le synthé ridicule et je ne parle même pas des voix trafiquées.
Telex se pose comme le fils illégitime de Jean Michel Jarre et Daft Punk (et j'aime beaucoup Daft Punk).
A oublier. |