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puce Léviathan : La chute - volume 1
Lionel Davoust  (Don Quichotte Éditions)  septembre 2011

"Il est des révélations auxquelles l’esprit humain ne saurait se frotter sans chanceler".

Monde cruel ! C’est une trilogie ! Faut attendre le troisième pour THE révélation ! Le premier roman laisse sur sa faim : Léviathan, La chute n’a justement pas de chute, il laisse son lecteur assoiffé. J’aurai dû voir le "vol1" écrit en tout petit tout petit… J’aurai préféré un truc en trois mille pages, lourd de 5 kilos, lisible dans peu de positions, mais j’aurai connu la fin !

Bien fait pour moi, autant pour Lionel Davoust, qui possède le talent d’emmener son lecteur tellement loin qu’il ne peut pas revenir tout seul, je me suis perdue entre l’Antarctique et la Californie. J’en trépigne encore de rage impatiente, j’ai même ébauché un plan de cambriolage de la maison de l’auteur, suivi d’un vol de ses notes en bonne et due forme, il me faut la fin !

L’histoire commence comme un banal thriller, Michael Peterson et son démon : la mort de sa mère lors d’un naufrage, quand il n’était qu’un petit bout. Michael Peterson, son fils, sa femme, une gentille petite famille. Michael Peterson, chercheur en biologie marine, volontaire pour une mission en Antarctique, qui l’aidera à surmonter sa phobie des voyages en mer.

Et sous ces apparences banales, je n’ai rien vu venir, la machination est déjà en marche. La lutte entre la Main Gauche et la Main Droite a commencé depuis belle lurette. J’ai même eu l’impression de devoir courir après un bus pour recoller l’intrigue, savamment distillée par l’auteur. Lionel Davoust donne juste assez d’éléments pour suivre l’histoire, mais dès qu’on commence à croire avoir percé la machination, il accélère, obligeant les méninges à s’échauffer une fois de plus.

Il écrit à la manière d’un loup amical qui veut bien qu’on le suive, mais jamais qu’on le double. Il reste quelques pas devant nous, si jamais on s’avise de presser sa foulée pour le rattraper, il allonge la sienne, nous le perdons de vue au détour d’un chemin, nous avançons à tâtons, pour le retrouver quelques pas plus loin à nous attendre tranquillement, pour repartir d’un pas tranquille, jetant simplement de temps à autres un œil derrière son épaule pour vérifier que nous ne sommes pas largués.

C’est exactement l’effet que m’a produit la lecture, que dis-je : le dévorage de pages, l’engloutissage de phrases, le gobage de mots. J’ai à moitié arraché des pages en les tournant trop brusquement. Et j’étais en rage et en haleine quand je me suis rendue compte que je devrais continuer à me triturer les méninges, m’armer de patience avant de retrouver mon loup qui m’attend au coin du chemin, pour continuer le voyage ensemble. Mais j’ai adoré. Peut-être même mieux que le chocolat.

Je ne vous dévoilerai rien de l’intrigue, ce que j’ai dit plus haut est déjà de trop. Un thriller est bon quand on le découvre du début à la fin. Le résumé au dos du livre en dit également trop, et même s’il m’a décidé à choisir ce livre, la première phrase d’accroche aurait largement suffit. Le roman est construit de ce que quelque chose nous dépassera toujours, que ce soit la double personnalité d’un proche, que ce soit des desseins qui sont les nôtres, que ce soit le plus-haut, le plus-loin, l’au-delà, nous évoluons en aveugle (inconscient ou volontaire), loin d’imaginer la suite des évènements.

"Ce qu’on ne veut pas savoir de soi-même finit par arriver de l’extérieur comme un destin", Jung.

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :
La chronique de "Léviathan : La nuit - volume 2" du même auteur

En savoir plus :
Le site officiel de Lionel Davoust


Nathalie Bachelerie         
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