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Interview  (Paris)  25 mai 2007

Jean-Pierre Bouvier et Anne Bouvier sont actuellement à l'affiche de la Manufacture des Abbesses dans "La dernière nuit", la seconde pièce d'Hadrien Raccah.

Même nom, le père et la fille, même passion, l'art dramatique, même métier, comédien et metteurs en scène, dans une pièce qui traite notamment de l'amour entre un père et ses enfants.

Et surtout une extraordinaire complicité.

Comment avez-vous rencontré et "repéré", en quelque sorte, Hadrien Raccah dont "La dernière nuit" est la deuxième pièce, après "Terminus", dont vous avez assurez la mise en scène ?

Anne Bouvier : J’ai donné des cours d’art dramatique pendant un an au Cours Florent où j’ai connu Hadrien Raccah en tant qu’élève. Et j’ai été très intéressée par la qualité de son écriture dans un monologue qu’il avait écrit pour une de ses camarades dans le cadre des travaux imposés. Je l’ai encouragé dans la voie de l’écriture en lui suggérant de développer ce monologue sous forme de scènes et cela a donné sa première pièce "Terminus".

Au cours de la phase d’écriture, il m’a montré son travail et je lui ai donné des conseils plutôt techniques, par exemple sur la structure. Et j’ai vraiment senti qu'il avait un vrai talent dans l’écriture. Compte tenu des thèmes sur la judaïté qui étaient développés dans cette pièce, je lui ai conseillé d’envoyer le texte à l’Espace Rachi qui a été enthousiaste et a donné son accord pour le monter. A partir de ce moment, nous nous sommes démenés pour trouver des fonds et des mécénats et le projet s’est concrétisé en 2006.

Le fait que vous soyez également metteur en scène vous conduisait naturellement à en assurer la mise en scène ?

Anne Bouvier : Oui, bien que mon expérience de metteur en scène soit encore fraîche car je n’avais monté qu’un seul spectacle "Flora Tristan" au Théâtre de Nesle.

Pour la seconde pièce, paraissait-il aussi logique et presque naturel que vous soyez aux manettes ?

Anne Bouvier : En fait, Hadrien a écrit "La dernière nuit" en pensant à Jean-Pierre, pour le rôle de Charlo, et à moi, pour le rôle d’Anna, sans m’en parler au préalable. Un jour, il m’a proposé d’aller dîner dans le même restaurant que celui où nous avions décidé de monter "Terminus".

Et c’est là, dans ce lieu qui relevait du rituel, qu’il m’a proposé de lire sa deuxième pièce en me disant qu’il avait écrit la pièce pour nous deux, pensant même à Jean-Pierre pour la mise en scène, tout en me demandant de ne pas me sentir liée par cela pour donner mon avis. J’ai vraiment été emballée car j’ai trouvé qu'il avait progressé dans la dramaturgie avec une écriture plus resserrée, moins de monologues et une construction intéressante. Donc mon accord était acquis. Ensuite Jean-Pierre l’a lue.

Comment avez-vous abordé la lecture de cette pièce en sachant qu’elle avait été écrite en pensant à vous pour le rôle du père et qu’elle était soutenue par votre fille ?

Jean-Pierre Bouvier : Le fait qu’il ait pensé à moi pour le rôle m’a plus gêné qu’autre chose, parce que moi, en tant qu’interprète, simple comédie artisan, je n’ai pas cette importance qui va consister à représenter un modèle pour une écriture ou une oeuvre d’autant que personnellement je n’écris pas. Et je n’ai pas eu de coup de foudre à la première lecture, je n’ai pas tout compris, cela n’a pas été intuitif. De plus, le personnage du père en me parlait pas tellement et donc j’avais fait part de mon refus à Anne.

Depuis que je fais ce métier, j’ai la chance d’avoir toujours eu, peut être pas tous les plus beaux rôles qui existent, mais pas loin. Donc cela a induit une énorme exigence et, à chaque fois, je suis confronté à cette évidence et à la crainte de m’ennuyer sur le plateau. Ensuite, j’ai senti que mon refus compromettrait, presque irrémédiablement, le projet.

J’ai donc dit à Hadrien que de toute façon je ne pourrais pas faire la mise en scène en raison de mon emploi du temps et des tournages prévus et j’ai suggéré à Anne de jouer le rôle écrit pour elle et de faire la mise en scène. L’expérience de mettre en scène et de jouer dans la même pièce me paraissait une étape décisive à coté de laquelle il ne fallait pas qu’elle passe.

Sur ces bases, nous avons fait une lecture et j’avais proposé de faire de nombreuses coupures dans le texte de choses qui ne me paraissaient pas utiles et nécessaires. Il était évident aussi que si le projet m’avait été proposé par quelqu’un d’autre que Anne j’aurai maintenu mon refus. Le fait que Vinciane Millerreau, qui a été pratiquement mon élève, comme Anne d’ailleurs, ait accepté le rôle de Sarah et qu’Hadrien a été mon élève au cours d’un stage que j’ai assuré chez Florent, je me suis dit qu'il s’agissait d’une occasion à ne pas manquer. Je ne l’ai donc pas considérée comme une aventure professionnelle traditionnelle mais comme une aventure artistico sentimentalo etc etc…

Il est vrai aussi que le thème de la judaïté me touche beaucoup. J’y ai toujours été très sensible et très proche. J’ai été le seul à travailler sur ça en achetant les droits d'une pièce sur la montée du nazisme. De là, les conceptions se sont rapprochées. J’ai craint à un moment que les risques que je prenais dans l’interprétation soient trop grands et puis, finalement, j’ai constaté que cela était la bonne manière de le faire.

Cela veut-il dire que le texte d’origine a été fortement remanié pour tenir compte des contingences de la représentation théâtrale mais aussi de ces vos différents points de vue ?

Anne Bouvier : Le fait que nous connaissions a permis une vraie collaboration sur ce texte. Quand les comédiens sentaient que le texte ne leur parlait pas ils le disaient et Hadrien, qui est jeune et très humble, revoyait à aménager le texte. Cela étant nous étions très respectueux de ne pas dénaturer ou altérer son écriture et son style.

Assurer la mise en scène et jouer vous a-t-il fait hésiter ?

Anne Bouvier : J’éprouvais une certaine crainte et, en même temps, j’étais bien persuadée que c’était "maintenant ou jamais" et, qu’à la limite, ce n’était pas si grave que ça. Je savais aussi que j’étais très bien entourée car Jean-Pierre me connait par coeur donc je savais qu'il veillerait à m’aider

Jean-Pierre Bouvier : Il y avait également Valérie Nègre son assistante qui avait un regard extérieur.

Le thème fondamental de la pièce est celui de l’amour et de la communication au sein de la famille, qui plus est, à un moment très particulier où les enfants devenus grands vont ou veulent voler de leurs propres ailes et que le père se trouve dans une période de désarroi avec la perte de son épouse, de son travail, de ses repères. Comment avez-vous abordé cette thématique qui a forcément des résonances personnelles ?

Jean-Pierre Bouvier : Je pense que c’est notre complicité d’homme et de femme, et donc, paradoxalement d’artistes, qui nous a permis d’aborder sans aucune pudeur ces rapports père-fille. Je pense que si nous l’avions fait à partir de nos réalités de père et de fille nous nous serions plantés. Nous avons donc procédé de cette manière, qui vient aussi de la formation que nous avons reçue et que je lui ai aussi inculquée sans doute.

A partir du moment où nous sommes sur un plateau, nous sommes comédien et rien d'autre. C’est Vilar qui disait que "les états d’âme sont interdits sur le plateau" et j’aime beaucoup cette phrase car cela signifie que l’on doit aller à l’essentiel. Il est sûr que la pudeur en a pris un coup immédiatement quand nous nous sommes retrouvés tous les deux sur le plateau, et ce, pour la première fois. Mais c’est notre complicité qui nous a permis de franchir ce cap. Je n’ai jamais regardée Anne comme ma fille sur le plateau. Et ça a été très dur pour elle au début, ce que je reconnais volontiers, car cela a été très violent.

Le détachement total de la réalité personnelle n’est pas facile mais, pour ma part, fort de ma conviction que cela était une étape très importante pour elle, pas égoïstement parce que je l’ai connue moi-même en le faisant, je savais qu’elle pouvait le faire.

Donc il est vrai que je ne lui ai fait aucun cadeau comme je pratique avec n’importe quel metteur en scène. Et le plus grand hommage que je pouvais lui rendre était de la considèrer non pas comme ma fille mais comme un metteur en scène à part entière. Quand quelque chose ne me convient pas, je le dis clairement mais la décision finale appartient au metteur en scène car c’est lui le concepteur du spectacle.

Ainsi, c’est elle qui a eu les très belles idées de scénographie, comme la magnifique inversion champ-contrechamp final, l’éclairage du propos avec l’évocation et ses lumières bleutées, ce qui n’est absolument pas évident à la lecture de la pièce qui est un choc qui vous confronte à un univers, à une écriture, à la présence du passé-présent-futur qui est lié, à des auteurs qu’Hadrien adore comme Williams ou Miller ce qui est d’ailleurs difficile à manipuler, et c’est en quoi il est prometteur.

Les débats se sont-ils cantonnés au plateau ou se poursuivaient-ils dans la sphère relationnelle privée ?

Anne Bouvier : De toute façon pendant le mois et demi de répétitions et de travail qui précède la représentation, toute la vie et les préoccupations des comédiens et du metteur en scène tournent, de manière obsessionnelle, autour du spectacle. Donc il est évident que nous ne parlions que de ça mais pas du tout sur le mode de se dire en privé ce que nous ne nous serions pas dit sur le plateau. Tout était toujours abordé et dit sur le même ton dans le même registre professionnel.

Donc "La dernière nuit" est votre première expérience de jouer ensemble et de vous confronter en tant que comédiens.

Anne : Oui, c’était beaucoup.

Jean-Pierre Bouvier : Je pense que mon expérience a aidé dans le bon sens car je ne me suis pas drapé dans le rôle de l’acteur confirmé avec une grande expérience, un peu paternaliste. J’ai joué à fond la carte du travail en équipe à fond. Mais cette expérience a joué dans le secret c’est-à-dire dans les choses qui ne nécessitent pas d’être oralisées et qu’un regard suffit. Donc, quand de ma part, ce regard était positif cela les encourageait, c’est évident. Car je n’ai pas joué Cyrano, Dom Juan, Ruy Blas sans en retirer un acquis.

Et votre sentiment maintenant après cette incertitude du départ ?

Jean-Pierre Bouvier : Je suis très heureux.

Au point de vouloir réitérer selon des configurations protéiformes?

Jean-Pierre Bouvier : Bien sûr !

Anne Bouvier : D’autant plus !

Jean-Pierre Bouvier : Et je pense que son attitude sera différente maintenant. Parce que je l’ai toujours encouragé, et cela a été un base de mon enseignement à l'Ecole de la rue Blanche, en appelant l’attention sur l’importance primordiale du comédien, qui existe en premier et non pas toujours le metteur en scène qui a un rôle plus aisé. Il faut savoir aussi dire non à un metteur en scène. Je sais que, si je la mets de nouveau en scène, son attitude sera sans doute différente et que si quelque chose ne lui plais elle le dira plus facilement. Ce qui est très bien.

On aborde ainsi le futur et les projets. Quels sont-ils après "La dernière nuit" ?

Jean-Pierre Bouvier : D’abord des diffusions télévisées très prochainement sur TF1 : "Sauveur Giordano" avec Pierre Arditi et "Le Proc" avec François-Eric Gendron, Au théâtre en juillet 2007 je commence les répétitions d’une création "Démocratie" de Michael Frayn, dans une mise en scène de Jean-Luc Tardieu, que nous présenterons au Cado à Orléans en septembre-octobre avant une repris à Paris.

C’est une magnifique et très grande pièce sur l’assassinat moral et politique entre guillemets de Willy Brandt par Gunther Guillaume, espion de la Stasi, et qui est un peu une heureuse conséquence du fameux film "La vie des autres" qui a cartonné et dont la thématique de la pièce est proche. Je retrouverai Anne à cette occasion car elle sera assistante à la mise en scène.

En janvier 2008, je créerai une autre pièce "Mobile home" une pièce de Sylvain Rougerie, qui est un ami, mise en scène par Anne Bourgeois. Il s’agit d’une comédie baroque dans laquelle j’aurai Corinne Touzet et Yannis Baraban comme partenaires dans un registre de comédie baroque. Cela fait un programme de théâtre pour 2 ans ce qui me convient bien.

Vous avez esquissé une petite moue quand à l’évocation de votre assistanat sur "Démocratie" ?

Anne Bouvier : Oui parce que cela va sans doute me sembler un peu curieux de me retrouver simple assistante à la mise en scène dans le sens où, artistiquement, je n’aurai rien à dire.

Certes mais vous allez vampiriser le metteur en scène….

Anne Bouvier : Exactement. J’apprendrai beaucoup avec un metteur en scène que je respecte et des comédiens qui sont des pointures.

Et vos autres projets ?

Anne Bouvier : Je vais reprendre en tournée "Le Cid" mis en scène par Béatrice Jeanneret et puis au printemps 2008 "Roméo et Juliette" au Théâtre de la Tempête dans une mise en scène de Pauline Bureau.

Dans les jours qui viennent vous allez participer au Festival de formes courtes "Mises en capsules" organisé par le Ciné 13 Théâtre qui se déroulera du 29 mai au 10 juin 2007.

Anne Bouvier : Effectivement et je suis très flattée d’avoir été pressentie pour ce festival très original, en compagnie, notamment, de Niels Aretsrup qui a été mon professeur. Je mets en scène "Rapport sur moi", un monologue adapté du roman éponyme de Grégoire Bouillier, qui est un roman un peu culte, un livre très personnel qui a marqué de nombreux lectures. Il s’agit d’un travail très différent de celui fait sur "La dernière nuit". Cela me réjouit car je suis intéressée par la diversité des expériences, aussi bien dans le théâtre public que le théâtre privé, et je suis fan de littérature.

Jean-Pierre Bouvier disait que l’écriture n’était pas son domaine, qu’en est-il pour vous ? Etes-vous tentée par l’écriture ?

Anne Bouvier : Oui, j’y suis déjà un peu déjà. J’ai un rapport particulier avec l’écriture car j’ai fait des études littéraires, khâgne et hypokhâgne. J’ai écrit deux scénarii, un de long métrage et une série de courts pour la télévision.

Une écriture plutôt cinétique alors ?

Anne Bouvier : Oui et je n’y attendais pas.

Donc pour les deux années à venir vous avez d’ores et déjà tous les deux de nombreux projets et nous aurons donc l’occasion de vous revoir souvent.

Jean-Pierre Bouvier et Anne Bouvier : Oui volontiers !

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique du spectacle "La dernière nuit"
La chronique du spectacle "Terminus"

En savoirplus :

Le site officiel de Jean-Pierre Bouvier

Crédits photos : Laurent (Plus de photos sur Taste of Indie)


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