Il était une fois l’extraverti Antoine, jouant au sein de Rockbidule et le romantique Ronan, compositeur pour le groupe Popytruc. Tous deux font partie de la scène amiénoise et se rencontrent au gré des concerts de leur groupe respectifs, jusqu'au moment où l’évidence est flagrante : ils décident de jouer ensemble.

Ainsi est né Edgär : un nom pour deux musiciens. Il y a alors deux EP qui vont naître : Persona en 2017 et Walking into Heaven en 2020. Ils vont faire vivre leur musique sur scène : plus de 150 concerts à leur actif.

Aujourd’hui, ils nous présentent Secret. Secret, parce que c’est ce que Ronan raconte à Antoine, sous forme de titres où il évoque des moments de vie, des émotions ou des ressentis. Les titres sont tour à tour en français : "Nuit", "Réveille-moi", "Me voudras-tu" ou "Sable Blanc", mais aussi en anglais : "Dictators", "Dead end".

Musicalement c’est un peu la rencontre de Simon and Garfunkel avec Phoenix. Pour ceux qui y tiennent c’est de l’électro pop teinté de groove, de rock’n’roll avec de la chanson française. Mais le plus simple est de dire : c’est Edgär. Parce que ce son, un peu années 80 ("Me voudras-tu ?") est magnifiquement remis au goût du jour. Officiellement 9 titres, mais comme au cinéma, ne te lève pas trop vite pour partir, il y a une magnifique interprétation cachée sur la dixième piste (mais je ne t’ai rien dit, hein !).

Une très belle réussite qui, tour à tour peut te donner envie de danser et de t'asseoir ensuite et de regarder le monde autour de toi ("Dead end"). Je suis sûr que ce groupe va rencontrer le succès qu’il mérite. Une très belle découverte printanière et gageons-le, qui durera encore de nombreuses saisons !

A noter le clip de "Dictators" sorti le 18 février. Un clip… sans tout divulguer déjanté à souhait. Le groupe sera, entre autres, au Backstage by the Mill à Paris le 7 avril pour la release party de Secret. Mais dans bien d’autres villes, rassure-toi ! Toutes les infos sur les réseaux sociaux.