Jean-Laurent
Cochet est en pleine forme et de bien belle humeur et
souhaite au public, à l'occasion de cette première
Master Classe de l'année
2009, une année féérique avant de laisser
place aux travaux des jeunes élèves.
De jeunes élèves qui sont aussi de nouveaux arrivés
au cours et Jean-Laurent Cochet se félicite de la qualité
de cette nouvelle promotion qui laisse bien augurer de l'avenir
du théâtre.
Place au théâtre donc, mais avant tout à
la formation du comédien. Les fables de La Fontaine, qu'il considère
comme la base absolue de l'interprétation dramatique,
ouvrent la soirée avec de toutes nouvelles recrues, pour
qui s'est le baptême du feu face au public, qui présentent
"Le pot de terre et le pot de fer"
et "Le loup et le chien"
et donnent l'occasion au maître de rappeler ce qu'est
la substantifique moelle des fables.
Suivra un exercice à trois voix avec la scène
de Louis XIII dans "Marion Delorme"
de Victor Hugo pour laquelle
trois élèves se succèdent pour reprendre
la scène au fil du texte.
Grande variété d'auteurs et de plumes pour cette
soirée entre la tirade sur le théâtre du
personnage de Lechy, comédienne, dans "L'échange"
de Paul Claudel et une scène de "La surprise de
l'amour" de Marivaux.
Cette dernière sera l'occasion d'un travail approfondi
sur quelques répliques qui constitue toujours un moment
privilégié pour le public qui prend la mesure
du travail qui est imposé au comédien bien en
amont de la représentation. Jean-Laurent Cochet mêle
conseils, direction d'acteur et jeu quand il donne lui-même
la réplique pour illustrer ses propos.
"Les deux timides" d'Eugène
Labiche et "La peur
des coups" de Georges Courteline
seront également à l'affiche ce qui entraîne
Jean-Laurent Cochet à une mise en parallèle de
ces deux auteurs et, respectivement, avec Georges
Feydeau.
Car chaque scène présentée par les élèves
constitue également une occasion pour Jean-Laurent Cochet
de dispenser anecdotes et éclairages sur l'histoire du
théâtre et le style des auteurs dramatiques qu'il
illustre toujours en joignant le geste, et le jeu, à
la parole, ce qui ravit le public.
La soirée se terminera avec une scène cocasse
de "Le sexe faible" d'Edouard
Bourdet donnée par des élèves aguerris
qui sont déjà des comédiens. |