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puce André Devambez - Vertiges de l’imagination
Petit Palais  (Paris)  Du 9 septembre au 31 décembre 2022

Le Petit Palais présente une exposition-rétrospective consacrée au peintre, graveur et illustrateur français André Devambez (1877-1944) à la réputation notoire à la Belle Epoque organisée en collaboration avec le Musée des Beaux-Arts de Rennes où elle a été préalablement présentée.

Elle a été conçue sous le commssariat d'Annick Lemoine et de Maïté Metz du Petit Palais, respectivement directrice et conservatrice du patrimoine, et Guillaume Kazerouni, responsable des collections d’art ancien au Musée des Beaux-Arts de Rennes.

Et elle comporte une conséquente sélection d'oeuvres picturales et graphiques ordonnée en un parcours chrono-thématique alertement scénographié par Alain Batifoulier et Simon de Tovar.

De l'imaginaire au réel

Par le choix d'une estampe ("Un mariage en aéroplane, au-dessus de la Tour Eiffel et de la Seine") pour l'affiche et le titre de l'exposition, "Vertiges de l'imagination", les commissaires mettent l'accent sur l'oeuvre graphique d'André Devambez qui s'est notamment distingué par une imagination débordante dans le domaine de l'illustration.

Et ce dans toutes ses déclinaisons formelles pour des revues illustrées, la littérature jeunesse ("La Fête à Coqueville" d’Emile Zola, "Les Voyages de Gulliver" de Jonathan Swift), sa création originale de l'album d'étrennes pour enfant ("Auguste a mauvais caractère"), les affiches, cartes postales et autres produits diffusés par l'entreprise de gravure et d’édition fondée par son père.

Des illustrations dont les caractéristiques plastiques, tels le trait clair, la précision du détail, les effets de foule, la chromatique pétulante, le cadrage singulier voire innovant, les tropismes iconographiques et son sens de l'humour aussi farfelu que truculent, sont développés dans son oeuvre picturale.

Car sa carrière est celle d'un peintre formé à l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris dans laquelle il enseignera à son tour et de surcroît, à l'académique "cursus honorum", exposant régulier du Salon de la Société des artistes français, membre de la section de peinture de l'Académie des Beaux-Arts et multi-médaillé de la Légion d'Honneur.

Ainsi pour la myriade de ses scènes de genre de format réduit, de l'art des miniatures appliqué à des tableautins à dimension décorative qu'il qualifie de "Touts Petits".

Ils ressortent à la scène de genre dans laquelle excelle André Devambez. Des vues d'extérieur avec ses scènes urbaines constituant une chronique parisienne en images dans le sillage de son aïné Louis-Léopold Boilly auquel le Musée Cognac-Jay consacré une rétrospective "Boilly - Chroniques parisiennes" au premier semestre 2022*, et tels ses homologues contemporains dont Henri Gervex et Jean Béraud.

Et relatant la vie quotidienne dans les lieux de sociabilité du café ("Au café") aux salles de spectacles ("Concert Colonne", "L’Ouvreuse", "Une première au théâtre Montmartre") et les dvertissements populaires en passant par les scènes de foule dans les transports ("Quai du métro", "L'Heure de pointe dans le métro", "Station de Métro Pigalle").

Le métro comme les autres inventions modernes de la voiture au paquebot de croisière en passant par l'avion qui lui inspire d'ébouriffantes représentations ("Le seul avion qui vole au-dessus des nuages"- "Les avions fantaisistes" - "Vol durant la quinzaine d'octobre"). Et sur le thème de "La Vie et les Inventions modernes", il réalisera les compositions décoratives du grand salon de réception de l’ambassade de France à Vienne.


Des scènes d'intérieur également pour une immersion dans l'intimité de la vie quotidienne, de la maison à la villégiature ("Le Lever"" - "Femme et enfant dans une cuisine" - Mon petit-fis" - "Vue d'Yport" - "Plage d'Yport").

André Devambez intervient également dans les genre du portrait et de la peinture d'histoire. Pour le premier, de manière classique ("Réunion d'étudiants"- "Portrait de Pierre et Valentine" - "Vol durant la quinzaine d'octobre").


Tout comme pour le second avec la peinture à thème biblique de ses débuts ("Le reniement de Saint-Pierre", avec lequel il a obtenu le Prix de Rome, "Elie enlevé dans un char de feu" et "Le désespoir d'Hécube devant son fils assassiné") à la forte intensité dramatique soulignée par un chromatisme sombre.

Et mythologique dans des oeuvres tardives mais à la manière étonnante dans le registre décoratif de style nabi ("Ulysse et Calypso" "Persée et Andromède", "Persée délivrant Andromède").

Entre les deux, il opère de manière engagée en tant que témoin des convulsions politiques et historiques de son temps ainsi lors des événements de la Commune ("La Charge boulevard Montmartre" - "L'Appel, Paris sous la Commune" - "L'attente")

Et ensuite lors de la Grande Guerre avec, entre autres, le triptyque mémoriel "La Pensée aux absents".

Donc un grand écart stylistique pour un peintre à (re)découvrir.

 
En savoir plus :

Le site officiel du Petits Palais

Crédits photos : © MM
avec l'aimable autorisation du Petit Palais


MM         
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# 7 mai 2023 : Vive les semaines de 4 jours (bis)

Encore une semaine un peu plus courte, ça nous laisse le temps de découvrir plein de choses à lire, voir, écouter, découvrir... c'est parti pour le programme de la semaine.

Du côté de la musique :

"2032" de Gontard
"Est-ce que ca fait sens ?" de Fauzene
"Hula hoop" de Limousine
"Hey hey You say" le retour de Listen In Bed en podcast
Lizzy Ling et Tramhaus à découvrir
"Wheel of love" de They Call Me Rico
"Amenzu" de Tiwiza
"Chopin valses" de Tristan Pfaff
et toujours :
"Ask" de Altin Gun
"First two pages of Frankenstein" de The National
"Les os sur la peau" de Bob's Not Dead
"Stereo mind game" de Daughter
"Les plus grands succès" de John Wayne Supermarket
découverte de Lana Desôza et Kitano Graffiti
"The end of the days" de Matt Elliott
"Post parade" de MHUD
"My empty room" de Min-Deed
"Man Time" de Pollyanna
"The collaboration project" de Tarah Who ?

Au théâtre :

les nouveautés de la semaine :
"Un soir chez Renoir" au Théâtre Le Lucernaire
"L'homme qui pensait en savoir trop" au Théâtre Les Déchargeurs
"Portraits de famille" au Théâtre de l'Atelier
"Le cas Martineke Trooiska" au Théâtre L'Archipel
les spectacles du Festival des Langues françaises à Rouen
les reprises :
"La Promesse de l'aube" au Théâtre Le Lucernaire
"Les Ritals" au Théâtre Le Lucernaire
"La Campagne" à La Scala
et les autres spectacles à l'affiche

Expositions : :
"Sarah Bernardt - Et la femme créa la star" au Musée du Petit Palais
dernière ligne droite pour :
"GOLD - Les ors d'Yves Saint Laurent" au Musée Yves Saint Laurent
et les autres expositions à l'affiche

Lecture avec :

"Les étoiles de Lyra" de Hannah Lillith Assadi
"Le plan Marshall" de Benn Steil
"L'amérique latine précolombienne" de Carmen Bernand
et toujours :
"La ballade du feu" de Olivier Mak Bouchard
"Les derniers jours de Samuel Paty" de Stéphane Simon
"Les rancoeurs et la terre" de Kimi Cunningham Grant
"Tous les membres de ma famille ont déjà tué quelqu'un" de Benjamin Stevenson

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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