Nouveau
rendez-vous avec les Cours publics d'Interprétation Dramatique
de Jean-Laurent Cochet qui réunit toujours en début
de soirée du lundi son fidèle public dans la salle
de la Pépinière Théâtre pour découvrir
l'art et la technique du comédien tels qu'ils sont dispensés
par un comédien et un metteur en scène qui depuis
plus d'un demi-siècle a consacré sa vie au théâtre.
La Master Classe du mois de mars 2010 est résolument
placée sous le signe des grands auteurs et des grandes
scènes du répertoire non pas du fait du Maître
mais tout simplement du choix des élèves qui veulent
s'éprouver à l'exercice de la scène en
présentant au public et à leur professeur leurs
derniers travaux.
Inutile de rappeler la rigueur et l'exigence de Jean-Laurent
Cochet qui a initié ces Master Classe pour présenter
aux spectateurs non seulement la nature et l'étendue
du travail qui constituent la réalité concrète
de l'apprentissage du métier de comédien mais
également l'indispensable travail en amont de la représentation
qui est totalement transparent pour le spectateur. Et bien il
y a lieu de constater que ces impératifs sont entendus
par les récentes générations d'élèves
qui présentent des scènes souvent abouties qui
passent le cap de la critique du maître.
Tel fût le cas pour ce cours qui commence par "L'éloge de la tolérance"
de Voltaire et enchaîne des sujets de satisfaction pour
le professeur à savoir : la scène du "Bon
appétit Messieurs" de Ruy Blas et la Reine dans
"Ruy Blas" de Victor Hugo, la scène de Titus
et Bérénice dans l'acte IV de "Bérénice"
de Racine, la scène d'Auguste dans "Cinna"
de Corneille et la scène de Trivelin et Arlequin au début
du premier acte de "La double inconstance" de Marivaux
auteurs avec lesquels rivalise André Obey, un des auteurs
de chevet de Jean-Laurent Cochet, avec la scène du soldat
de mort de "Une fille pour du vent".
La soirée fut donc une nouvelle fois riche de jeunes
talents en devenir dont le public suivra sans doute l'évolution
au cours de ses Master Classes avant de les retrouver, peut-être
à l'affiche. |